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480 pages. Préface de Philippe Conrad.
Première étude française sur le sujet !L’histoire de la jeunesse allemande des temps modernes est celle d’un élan émotionnel, d’une rébellion face au monde des machines, du rejet des villes de béton sans espace avec leurs désordres frelatés. Si l’Allemagne voulait survivre, il lui fallait mettre en oeuvre des formes nouvelles d’éducation et de formation de ses élites. La société allemande, monde fermé des affaires et de la technique, ne comprit pas le problème, ou le nia. Livrée à elle-même, aidée par quelques éducateurs lucides, la jeunesse allemande partit à la recherche d’un homme nouveau, d’un modèle, « image, -dit le poète-, d’un temps meilleur ». La jeunesse, qui est elle-même sa propre société, trouva spontanément les voies de son éducation. Ce furent ses années d’apprentissage, mûries après 1918 par la pensée lancinante des soldats morts. Dans le monde artificiel et déréglé d’une raison vouée à l’abstaction et à l’utopie, la jeunesse des sociétés industrielles connaît l’abandon. Elle est pourtant la force naturelle appelée à accepter le poids de la discipline que finiront par imposer les lois du monde vivant, sans lesquelles il n’est destin ni individuel ni collectif. Encore aujourd’hui l’homme ignore tout des lois biologiques, malgré le travail resté inconnu de quelques chercheurs. L’expérience de la jeunesse allemande apporte des exemples significatifs. Elle apporte surtout un immense champ de réflexion.
Du soulèvement étudiant contre Napoléon en 1813 à la jeunesse nationale-socialiste apparue dès 1922, en passant par l’éclosion des groupes randonneurs en 1895, cette étude qui sort des sentiers battus est d’un intérêt capital à l’heure où une société déliquescente laisse sa jeunesse, victime d’un système éducatif en faillite, dans l’abandon le plus tragique.
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