Des querelles entre thomistes sur le bien commun – Jean-Jacques Stormay

5.00

2023, Editions Chrysalide, 66 pages.

Charles de Koninck est probablement le
philosophe qui a le mieux parlé du bien commun
parmi les thomistes, en ce sens qu’il a montré que le
bien commun est le meilleur du bien particulier, en
tant même qu’il est commun, à savoir en tant qu’il est
aussi le bien d’un autre. Il a raison de cause finale, il
appelle d’être aimé comme commun parce que sa
communicabilité est indissociable de sa perfection.
Mais de Koninck et les catholiques traditionalistes en
général ─ dont le Père Garrigou-Lagrange, qui
subordonnait la société à la personne ─ ne
comprennent pas qu’un bien puisse avoir raison de
cause finale sans être cause finale ultime.

Il n’est qu’une manière cohérente de soutenir la
supériorité intrinsèque du bien commun sur le bien
particulier, et de conserver à celui-là, en tant que
politique le privilège du statut de cause finale ; c’est
d’établir que ─ à la manière dont, analogiquement,
un mobile est tout entier quoique non totalement dans
chacun des moments intermédiaires de son
mouvement ─ la personne est tout entière quoique
non totalement ordonnée au bien commun terrestre
comme à sa fin, tout entière et totalement ordonnée
au Souverain Bien qu’est la béatitude comme à sa fin
ultime. (4e de couverture)
Ce fascicule est un tiré à part de l’Annexe du
livre Doctrine du Fascisme Catholique, en
abrégé.

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