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Poids | 0.750 kg |
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Ingénieur en 1941 aux Arts & Métiers de Cluny, et après quelques mois à l’Institut national des sports aériens, Maurice Comte se réfugie dans le Maquis pour échapper au STO. À la faveur de circonstances rocambolesques, il se retrouve à la Milice. En novembre 1944, il finit par intégrer la division « Charlemagne », participe à quelques combats d’arrière-garde lors de la campagne de Poméranie et, en mars 1945, est fait prisonnier par des Polonais qui le remettent aux Russes, lesquels s’empressent de le transférer au camp de Tambov, de sinistre renommée. Il ne retrouvera sa liberté qu’en novembre 1948. S’ouvre alors la seconde partie de sa vie où il se consacre à la construction de ponts, de téléphériques, de télécabines. Tout au long de sa vie il aura eu à cœur de mettre en pratique le Führerprinzip qui lui a été inculqué lors de sa période de formation en Allemagne. Rien n’a été changé ici au récit que l’auteur a livré, écrit d’une belle écriture, claire et ronde : le style est un peu celui d’un Journal, où les idées sont couchées sur le papier telles qu’elles se présentent à l’esprit du narrateur, un style presque dépouillé, sans la moindre recherche d’effets particuliers, bref, un style qui, précisément pour ces raisons, respire l’authenticité. Et ce qui frappe aussi chez lui, c’est la hauteur de vue du personnage, la pudeur dont il fait preuve : s’il a souffert du froid, de la faim, jamais un mot pour se plaindre ; chez lui, nulle pleurnicherie, nulle fanfaronnade. Seul compte le fait d’aller de l’avant… Un récit riche de réflexion et d’enseignement. Index. 168 p.
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