« Qui suis-je? » Nietzsche – Bruno Favrit

12.00

2002, Pardès, 128 pp.

Nietzsche (1844-1900): « À présent, je vous ordonne de me perdre et de vous trouver vous-mêmes; et ce n’est que lorsque vous m’aurez tous renié que je reviendrai parmi vous. (…) Tous les dieux sont morts : nous voulons maintenant que le Surhomme vive! Que ceci soit un jour, au grand midi, notre suprême volonté! » (Ainsi parlait Zarathoustra.) Nietzsche n’a jamais prétendu appartenir à la moindre école ou chapelle. Pas même à celle des philosophes. C’est ce qui fait sa force. Mais aussi ce qui le rend suspect aux yeux des bien-pensants. Ils ont été nombreux, ceux qui auront tenté de faire parler sa pensée, de lui faire intégrer le camp d’une vérité. Le travail d’exégèse est proprement colossal. Ce « Qui suis-je? » Nietzsche montre que l’oeuvre est à l’image de l’homme et de l’esprit qui l’a conçue : jaillissante, poétique, erratique, aristocratique, imprévisible, contradictoire, surprenante. Elle ne peut laisser quiconque indifférent. « Sois celui que tu es », commande Nietzsche à son lecteur. Et, pour ce faire, commençons par renverser les vieilles idoles et les vieilles valeurs. Commençons par faire le choix d’une grande santé. Mais Nietzsche explore bien d’autres directions: Grand Midi, Éternel Retour, Volonté de Puissance, art, morale, tragédie grecque, affirmation dionysiaque de la vie… Une telle singularité dans la pensée occidentale, qui recourt à la fois à l’héritage grec et à l’individualisme, ne peut être lue selon une logique manichéenne. La pensée de Nietzsche, si l’on accepte de la parcourir sans préjugés et sans certitudes, se tient loin de tout conformisme, de toute « retranscription » forcément abusive. Nietzsche ne pratiquait pas la langue de bois. Il a fait le choix de « philosopher à coups de marteau » pour formuler sa pensée. il a rendu à l’action et à l’instinct leurs lettres de noblesse. Mais il a fait bien plus que cela : il a osé revisiter des principes qui ont toujours appartenu à l’Europe des origines, trop étouffés sous vingt siècles d’éducation judéo-chrétienne. Il est un éveilleur que les âmes nobles et fortes se doivent de connaître et de fréquenter. « C’est un intéressant portrait que nous propose Bruno Favrit dans ce « Qui suis-je? » consacré à l’une des figures les plus surprenantes de la philosophie et de la pensée. » (La Lettre du crocodile.) – « Plus qu’une biographie, cet essai littéraire et philosophique devrait encourager le lecteur à approfondir ses connaissances sur un moment important de la pensée européenne. » (Aventures de l’histoire.) – « Un essai roboratif et didactique puisqu’il (l’auteur) a choisi de suivre Chronos et d’analyser cette pensée à la hache livre par livre. Une suite indispensable pour mieux combattre nos temps d’anti-héroïsme et pour ouvrir les yeux sur ce poison qu’est le Christianisme. » (Réfléchir et Agir.) – « Une première approche pédagogique pour tous ceux qui désirent aller à la rencontre du ‘philosophe au marteau’. » (Terre et Peuple.)

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