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| Weight | 0.500 kg |
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24.00€
2025, ACE, 308 pages.
Il existe deux façons d’approcher les mythes nordiques ou ceux d’une autre religiosité païenne (égyptienne, persane, grecque, celtique, slave…). Soit en considérant que les figures fabuleuses d’un Panthéon (l’Asgard ou l’Olympe) s’inscrivent dans un moment civilisationnel révolu et sont à ranger, avec la linguistique et l’archéologie, dans les registres de la culture générale. Soit, en inverse, on perçoit que Wodan (Óðinn pour les Vikings), Þónar (devenu Þórr), la déesse Freiya, Heimdallr (gardien du « Mont céleste »), sinon Viðar, le rédempteur des temps ultimes, loin d’être de la matière morte, sont toujours « vivants » ou, si l’on préfère, demeurent actifs — attractifs — pour certaines personnes qui, de nos jours, ne se reconnaissent plus dans la déliquescence d’une société désormais privée de repères. Dès lors, s’efforcer de comprendre les mythes et d’en ressentir le pouvoir transformateur conduit à réintégrer progressivement notre identité.
Accompagnant cette « réactivation » d’entités formatrices des peuples du nord, l’archéologie et la runologie — et les deux se conjoignent fréquemment — apportent confirmations et éclaircissements pour peu que l’on parvienne à les décrypter. En ressort la présence de Wodan-Óðinn, le maître initiateur, accompagnant la notion de Destin ; tant il est vrai que, selon la perception du monde portée par les anciens Germains, la connaissance ésotérique, seule, pouvait conduire à un accomplissement total et, de la sorte, à une existence coalescente à l’éternité.
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