Le Svastika – Marillier Bernard

15.00

Le Svastika Symbole du feu bénéfique céleste, le svastika fait tourner le monde dont il représente les deux pôles opposés.

2002, Ed Pardès, 95 pp.

La présence de la forme cruciale s’étend sur des milliers, voire des millions d’années. Dès l’origine de l’aventure humaine, notamment durant la préhistoire, la croix, principalement celle se composant de quatre branches égales, nommée ultérieurement croix grecque, croix droite ou croix simple, est l’un des cinq symboles fondamentaux, avec le centre ou plutôt le point, très probablement le premier signe conçu par l’esprit humain, le cercle, le carré et le triangle, que les hommes ont peints ou gravés sur la pierre, le bois ou l’os, avec une intention, sinon religieuse, du moins magique. À partir de la période historique, toutes les cultures et civilisations de l’Extrême-Occident à l’Extrême-Orient, sans oublier les cultures américaines et celles de l’hémisphère sud, connaissent et utilisent la croix, l’intégrant dans leurs pratiques cultuelles et leur répertoire iconographique. C’est aussi de cette période que date l’extension universelle de la forme en question, extension qui doit être mise en parallèle avec l’apparition des grands idéaux ou des grands systèmes de pensée sécrétés par l’humanité en matière de métaphysique, de religion ou de philosophie. D’où la naissance d’une multitude de formes cruciales prenant toutes, peu ou prou, pour base graphique cet archétype que fut la croix simple, et dont chacune ne fut jamais que le « reflet» ou la «matérialisation» d’une forme donnée de croix avec un concept philosophique ou un dogme spirituel. En règle générale, la croix est toujours associée soit à une idée d’orientation (spirituelle et/ ou temporelle) et/ ou de mouvement cosmique, ou, au contraire, de stabilité matérielle, soit au thème divin, ces particularités ne s’excluant d’ailleurs pas en vertu de l’ambivalence de tout symbole. Au sein de nombreuses cultures, la croix, sous des formes diverses apparues durant l’Antiquité, fut souvent mise en relation avec les grands dieux, comme avec les grands héros civilisateurs, à l’exemple des peuples celte, grec, égyptien, amérindien, mongol ou africain. Cette pratique fut d’ailleurs reprise par le christianisme où les signes cruciaux furent associés soit à une fonction sacerdotale (croix papale, patriarcale, etc.), soit à un saint pour lequel la croix qui porte son nom servit à son martyre (croix de saint André; croix de saint Pierre, croix du Christ inversée; croix de saint Antoine ou croix en T ou tau, etc.). …

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