Le Criminel de guerre – François Brigneau
2019, Auda Isarn, 180 pages.
« D’après vous, qui, parmi nous, ressemble le plus à un gardien de prison ? » En jetant cette phrase en plein conseil de rédaction, le grand patron de Mondial Magazine savait que tous les regards se tourneraient immanquablement vers Valentin Vey.
Celui-ci se retrouve donc chargé de se glisser dans la peau d’un maton pour faire un reportage sur le milieu carcéral. Las, l’affaire se complique quand un mystérieux prisonnier se suicide. Une enquête qui va mener notre Rouletabille (qui ressemble furieusement à Brigneau) de la grisaille des quartiers pénitentiaires parisiens aux beaux hôtels et villas ensoleillées de la Baie des Anges niçoise.
On retrouve là toute la verve succulente du Brigneau écrivain de polars (Le Notaire de Concarneau, Paul Monopol).
Grand reporter, écrivain, polémiste, militant politique, François Brigneau (1919-2012) est l’une des figures les plus brillantes et attachantes du nationalisme français de l’Après-guerre.