La « Chronique d’Auschwitz » de Danuta Czech – Carlo Mattogno

2024, La Sfinge, 432 pages.

Sources et méthodologie

Carlo Mattogno

En 1958, le « Comité international d’Auschwitz » polonais parvint à inciter les autorités allemandes à ouvrir des enquêtes criminelles sur ce qui s’était vraisemblablement passé pendant la Seconde Guerre mondiale dans le tristement célèbre camp d’Auschwitz. Afin d’influencer le vaste procès qui en résulta, l’historienne polonaise Danuta Czech, du Musée d’Auschwitz, se mit à compiler et à publier ce qui, selon le musée, s’était passé à Auschwitz, principalement dans un périodique en langue allemande spécialement créé dans ce but. Ces articles, publiés entre 1959 et 1964, exercèrent une influence majeure sur le procès d’Auschwitz qui se tint à Francfort et dont le verdict consacra la version de l’histoire du musée comme une « vérité » inattaquable sur le plan juridique. Les versions révisées des articles de Czech, rassemblées et publiées dans un livre grand format en 1989 en allemand et en 1990 en anglais, ont été pendant des décennies un pilier de l’historiographie officiellement sanctionnée sur le camp d’Auschwitz. En fait, ce livre a acquis le statut de texte sacré parmi les historiens exterminationnistes. Le soumettre à un examen critique est considéré comme un quasi-blasphème et n’a donc jamais été entrepris. Jusqu’à présent. Le présent ouvrage fait enfin ce qui aurait dû être fait il y a soixante ans : il analyse les sources citées dans l’énorme ouvrage de Czech à l’appui de l’affirmation selon laquelle les Juifs et les Tsiganes ont été systématiquement exterminés à Auschwitz. En comparant ce que Czech affirme à propos de ses sources avec ce qu’elles disent réellement, et avec les nombreuses sources qu’elle a ignorées ou passées sous silence, l’auteur démontre dans des centaines de cas que la « chronique d’Auschwitz » n’est qu’un ramassis de conjectures, de déformations, d’inventions et d’omissions, une fable qui est le résultat d’une méthode intentionnellement trompeuse et pathologiquement mensongère, manifestement conçue pour servir des objectifs politiques. En conséquence, il est fortement recommandé de reléguer l’ouvrage de propagande de Czech dans les poubelles de l’histoire.