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20.00€
2025, Déterna-Synthèse nationale, 144 pages.
Le destin d’Henri Béraud tient tout entier dans le demi-siècle précédent: la guerre de 14 avec les amitiés définitives ; la Révolution bolchevique et le fameux reportage Ce que j’ai vu à Moscou; les scandales de la IIIe République le 6 février 1934 et les éditoriaux fracassants de Gringoire ; la montée des totalitarismes et Faut-il réduire l’Angleterre en esclavage?, ce cri qui eut tant d’échos; etc.
Pourtant, ne retenir que l’œuvre polémique et politique des années trente et quarante, ne saurait restituer le personnage. Ne retenir que l’œuvre régionaliste lyonnaise, celle de sa jeunesse, quand il était l’ami des peintres, quand il peignait lui-même, ne le restituerait pas davantage, et cela reviendrait à le mutiler.
L’auteur a voulu présenter un Béraud plus complet, plus complexe: un Béraud dont la caractéristique fut, sans doute, d’être le chef de file le plus représentatif d’un courant littéraire que l’on pourrait qualifier de «populiste». Authentique chef de file de ce courant – sa Croisade contre les longues figures montre cette ligne de fracture des lettres françaises : d’un côté, les « gallimardeux », les « gidards » ; de l’autre, ses amis à lui, bons vivants, gouailleurs et sachant lever le coude. Ce sont des écrivains très français, avec tous les excès – de langue et de plume – que cela peut comporter. Telle est sa conduite: celle d’un homme qui aimait Wagner, le beaujolais, mais pas les Anglais ni les staliniens.
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