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Poids | 0.510 kg |
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2023, La Sfinge, 160 pages.
Sur les relations entre Allemands et Juifs après la Seconde Guerre mondiale
Membre d’un peuple dont une bonne partie est dispersée dans le monde entier, J. G. Burg, en raison des expériences qui avaient été les siennes et en tant qu’étranger bien accueilli dans son environnement allemand, s’opposait fermement aux projets des sionistes et à l’État d’Israël. Peu après 1945, il avait fait partie d’une commission d’enquête gouvernementale chargée par les Alliés d’inspecter les camps de concentration allemands et d’interroger à titre officiel les rapatriés de ces camps. Aucun des rapatriés d’Auschwitz ou d’autres camps n’était au courant de meurtres de masse. Cela coïncidait avec ce que lui-même savait de ces camps. Dans ses écrits, Burg rendait le sionisme responsable des incessantes exigences de réparations, de ce qu’il appelait le « marchandage de la souffrance juive ». À cet égard, il n’avait de cesse de rappeler comment les sionistes avaient collaboré avec le national-socialisme pour pouvoir édifier l’État d’Israël. L’entretien qu’on lira dans ce Dialogue judéo-allemand s’est tenu en juillet 1984. Bien des propos des deux interlocuteurs mériteraient d’être mille fois répétés et criés à la face du monde, car ils sont autant de jalons sur le chemin de la vérité.
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