Révisionnisme contre complotisme – Rémi Perron

2016, Editions Plein Soleil, 152 pages.

Pour son plus grand malheur, le révisionnisme, regardé par l’auteur comme le gardien de la recherche historique scientifique, est de plus en plus associé par les défenseurs du statu quo au conspirationnisme, qui prolifère comme jamais.

Diffamé et persécuté, le révisionnisme n’a pas toujours le choix de ses « alliés ». Il arrive trop souvent que quelques-unes de ses « mauvaises fréquentations » – des complotistes appartenant à la sphère de la sous-culture faussement alternative – le déconsidèrent par leurs thèses délirantes.

Cette situation est d’autant plus regrettable que le discours officiel, inauguré par le Tribunal international de Nuremberg, fait ouvertement référence à un « complot nazi », et que la prétendue extermination des Juifs relève fréquemment de la pensée magique, qui procède par raisonnements circulaires et pour laquelle la conclusion précède toujours les preuves.

Renvoyés dos à dos sur la base d’analyses pénétrantes et d’exemples frappants, conspirationnistes et exterminationnistes sont décrits dans cet essai décapant comme, avant tout, des esprits foncièrement trop malhonnêtes pour suivre un mode de raisonnement cohérent. Tandis que le révisionnisme apparaît, par contraste, comme une forme de propreté intellectuelle.