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Poids | 0.350 kg |
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12.00€
Editions Pardès, 128 pages.
Brasillach: « Il faudra jouer son rôle dans la comédie, puisque l’essentiel est de bien se tenir, jusqu’au bout, et que le dernier mot de la morale reste l’allure. La vanité de cette tâche ne m’en apparaît pas moins comme incontestable. » (Lettre à un soldat de la classe 60.)
Brasillach ? Pour les uns, un traître, un journaliste fasciste, condamné à mort et exécuté à la Libération. Pour les autres, un écrivain, auteur de livres inoubliables, au charme insistant, dans la tradition d’Alain-Fournier, de Larbaud et de Giraudoux.
Comment concilier ces deux images contradictoires, celle du rédacteur en chef de Je suis partout et celle de l’écrivain délicat et sensible de Comme le temps passe et de Notre avant-guerre? Pourtant, il s’agit bien du même homme, celui qui a poursuivi le rêve d’une Europe qui, à vrai dire, devait moins à l’auteur de Mein Kampf qu’à Goethe et Schiller, et celui qui révérait Maurras et Claudel, Virgile et Corneille, Shakespeare et Cervantes… Ce sont ces contradictions apparentes qui rendent passionnante la personnalité de Brasillach. Et c’est la richesse exceptionnelle d’une uvre aussi abondante (trente volumes en quinze ans) que variée, qui fait le prix de celle-ci et situe son auteur au premier rang de sa génération, aux côtés de Jean-Paul Sartre, Marcel Aymé ou Marguerite Duras. Romancier (La Conquérante), critique littéraire (Portraits), spectateur infatigable (Histoire du cinéma, Animateurs de théâtre), chroniqueur de son temps (Histoire de la guerre d’Espagne, Journal d’un homme occupé), dramaturge (Domrémy, La Reine de Césarée) et avant tout poète (Poèmes de Fresnes), Brasillach s’est essayé dans tous les genres avec une égale réussite. Même s’il est permis de privilégier tel ou tel aspect de son uvre, l’ensemble constitue un véritable monument littéraire, qu’il est aujourd’hui impossible d’ignorer. Brasillach appartient au paysage littéraire français du XXe siècle et il s’y est assuré une place qu’il n’est au pouvoir de personne de lui enlever.
C’est ce que, loin des passions politiques du siècle passé, ce « Qui Suis-je » Brasillach entend établir avec une autorité sereine qu’il sera difficile de contester. « Dans le nombre limité de pages imposé par la collection qui le publie, Philippe d’Hugues réusit la gageure de tout dire, avec autant de mesure que d’intelligence historique, du destin énigmatique et de l’oeuvre de Brasillach. » (Dominique Venner, La Nouvelle Revue d’Histoire.)
– « Une fois ce Brasillach refermé, c’est le visage d’un poète qui demeure. » (Michel Marmin, Éléments.) – « Non seulement Philippe d’Hugues est entré en syntonie avec son sujet, mais il a su le comprendre parfaitement de l’intérieur, offrant ainsi un ‘portrait’ humain de Brasillach. » (Philippe Maxence, L’Homme Nouveau.)
– « Passionnant et dense, d’une rare érudition et parfaite connaissance de l’oeuvre et de son auteur, Philippe d’Hugues signe ici un superbe portrait qui devrait combler profanes et connaisseurs. » (Réfléchir et Agir.) – « (…) petit volume (…) clair, dense, et d’une exacte information (…). Philippe d’Hugues, bon connaisseur de l’histoire du cinéma français (…) méritait toute confiance. Elle n’est pas déçue. » (Michel Toda, La Nef.)
– « À lire absolument. » (Lecture et Tradition) – » C’est une figure noble et inoubliable (…) que fait revivre Philippe d’Hugues avec talent et amitié. » (Georges Laffly, Écrits de Paris.)
– « (…) un portrait qui est en même temps une réhabilitation. » (P.-L. Moudenc, Rivarol.)
Poids | 0.350 kg |
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