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2024, Deterna, 146 pages.
On ne saurait séparer le fascisme de la personne de son créateur. Penser au Fascisme sans le lier à la personne de Mussolini, c’est réduire la doctrine fasciste à une pure théorie abstraite.
Benito Mussolini explique que le caractère révolutionnaire du Fascisme ressort surtout de ses innovations profondes dans la vie constitutionnelle de l’État, au cours de ses dix premières années d’existence. Les vieilles institutions de droit public ont été ou bien radicalement transformées ou bien détruites, pendant que de nouvelles étaient créées au fur et à mesure que des exigences nationales le demandaient. Ces institutions étaient bien souvent marquées d’une empreinte si typique d’originalité qu’elles devenaient l’objet de l’étude des autres peuples, quand elles n’en étaient pas tout simplement le modèle.
L’Italie fasciste a cherché le remède aux carences et aux défaillances de l’autorité politique. Elle a fortifié l’État dans ses fonctions souveraines en évitant l’étatisme sur le plan économique et social ; l’État ne jouant, en l’espèce, qu’un rôle de témoin et de régulateur.
Ainsi, par la loi institutive des Corporations, l’État libéral est définitivement surpassé. L’économie passe de l’anarchie de l’individualisme à la discipline d’un ordre organisé selon les finalités nationales supérieures.
Enfin, dans l’étude qu’il lui consacre, Eugène Marsan explique notamment l’objectif du fascisme, soit la constitution d’une hiérarchie fondée sur le mérite des hommes et l’utilité des fonctions.
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