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22.00€
Synthèse Nationale, 180 pages.
Pour bien comprendre un texte et, éventuellement, l’apprécier ou le condamner, il convient toujours de se remettre dans le contexte de l’époque où il a été écrit.
Jacques Doriot, natif de Bresle dans l’Oise en 1898, fut un personnage primordial de la vie politique française au cours de la première moitié du XXe siècle. À l’âge de 25 ans, au lendemain de la Première Guerre mondiale, il est déjà l’un des hauts-responsables du Pati communiste français. En 1924, il est élu député communiste de la Seine et en 1931, il emporte la mairie de Saint-Denis. Au début des années 1930, il entre en opposition, au sein du PC”F”, avec la ligne imposée par Moscou et incarnée par Maurice Thorez. Cette opposition le conduira à la rupture en 1935 et, quelques mois plus tard, à créer le Parti populaire français qui incarnera, jusqu’à la mort de Doriot en 1945, le principal parti d’inspiration fasciste en France.
Rappelons que l’entre-deux-guerres fut marqué par l’émergence en Europe de plusieurs révolutions reposant sur une double volonté d’indépendance nationale et d’émancipation sociale. Ainsi, en Italie, puis en Allemagne et dans d’autres pays, ces expériences concluantes dans un premier temps séduisent de plus en plus en Europe et en France particulièrement. Jacques Doriot se situe désormais dans cette perspective, il a expliqué pourquoi dans ses deux ouvrages fondamentaux que sont “La France ne sera pas un pays d’esclaves” et “Refaire la France”. Paru successivement en 1936 et en 1938 chez Grasset, réédités il y a quelques années par les Éditions de l’AEncre, ils entrent aujourd’hui dans la collection des Grands classiques de Synthèse nationale.
Présentation du livre par les Éditions de l’AEncre en 2012 :
En 1923, Jacques Doriot est membre du Comité central à vingt-six ans, puis dirigeant des Jeunesses communistes ; arrêté à Noël de la même année, il fait six mois de prison d’où il ressort… député de la Seine ! Accédant au Bureau politique du Parti communiste, maire de Saint-Denis en 1931, ses nombreux voyages à l’étranger l’amènent à douter de l’infail libilité du Komintern.
Lorsqu’il fait alliance avec les socialistes lors des émeutes de février 1934, il est exclu par le Parti. Il fonde le 28 juin 1936 le Parti populaire français (PPF), principal parti politique fasciste français en 1936-1939 et l’un des deux principaux partis collaborationnistes en 1940-1944 (avec le Rassem-blement national populaire (RNP) de Marcel Déat).
Le PPF connaît un démarrage très rapide en 1936-1937, dopé par l’anti-communisme croissant en réaction au Front populaire.
Paru en 1936, les premières lignes de La France ne sera pas un pays d’esclaves donne le ton du livre : « Pour comprendre le drame qui se joue actuellement dans notre pays et auquel ni les déclarations de Salengro, ni la réaction saine de quelques radicaux et de quel ques socialistes dans le Front populaire ne peuvent mettre un terme, il faut bien connaître celui qui tire les ficelles du Parti communiste. Il s’appelle Staline. Il est le grand maître de l’Union soviétique et de l’Internationale communiste… »
Ce qu’il faut savoir de Staline…
Le Front Populaire et les Communistes…
L’or de Moscou…
La Mise en tutelle des partis communiste par l’URSS…
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