B.A.-BA Druides – Thierry Jolif
12.00€
Pardès, 127 pages.
Bien que, historiquement et géographiquement, originaires de l’est de l’Europe, comme les Celtes, dont ils sont inséparables, les druides se rattachaient au centre spirituel primordial de notre actuel cycle d’humanité. Étudier la doctrine des druides, c’est se mettre à nouveau en contact avec la plus haute antiquité spirituelle, avec une sagesse non humaine, qui, alors, brillait des derniers feux de l’Âge d’Or. À l’aurore de l’Âge Noir, les druides figurèrent l’une des ultimes résurgences de la Tradition primordiale, avant la première Apocalypse chrétienne. Héritiers authentiques de la tradition polaire – que l’on dit aussi hyperboréenne -, adeptes vrais et initiés de la Vérité, les druides eurent à charge de transmettre ses modes propres de réalisation. Selon René Guénon, ils furent » conservateurs réguliers de la Tradition primordiale « , et cela se révèle on ne peut plus véridique, sous tous les rapports, par l’étude « régulière » des textes eux-mêmes. Bien que ne croyant nullement à l’hypothétique et illusoire nécessité d’une revivification de la tradition « druidique », l’auteur de ce B.A.-BA des druides entend démontrer l’entière et éternelle actualité de la doctrine traditionnelle celtique. Cette doctrine peut, encore aujourd’hui, se laisser rencontrer, mais – c’est peut-être son drame – là où on ne la dit pas, en ces endroits où nul ne tente de se l’accaparer. N’oublions jamais que les druides furent des poètes, poètes conscients que le monde, avec ses hauteurs et ses profondeurs métaphysiques, fut créé et ne se maintient que par la force aurorale de la poésie sacrée : le chant du monde… « De façon très originale, l’auteur montre sur quels points la tradition hindoue et la tradition druidique se rejoignent, de façon troublante. » (Horoscope.) – « À partir de la mythologie celte, l’auteur nous convie à une passionnante découverte herméneutique de la connaissance druidique. Dans ce livre brillant, Thierry Jolif réussit à concilier d’une façon claire et originale les données traditionnelles de l’oeuvre guénonienne avec les travaux remarquables de Françoise Le Roux et Christian-J. Guyonvarc’h. » (Alain Santacreu, Contrelittérature.)